Variations, 1982 |
A propos de cette série
16 peintures, et techniques mixtes, annoncant les séries suivantes.
Déjà, les cellules plastiques y décollent. Elles avancent et reculent. Elles montent et descendent. Elles sont toujours en mouvement. Les superpositions l'emportent sur les compositions. Les écarts, clivages, oppositions ébauchent des paysages cérébraux, que la main gauche écrivante-peignante de Micheline LO produira pendant 20 ans. Ses peintures et dessins étaient cérébralement "sans bords". La plupart ont pris naissance sur des supports étendus au sol ou sur un plan de travail. Ils n'étaient posés sur un cadre qu'après coup, parfois à contrecoeur. Ce qu'en dit Micheline LO
Recherches en cours.
Ce qu'en dit Henri VAN LIER
Commençant un jour à peindre, à cinquante-trois ans, sans préparation technique aucune, Micheline Lo fit d'abord quelques copies de Van Eyck, Rubens, Vélasquez. Visitant leur paysage cérébral non pour en saisir le pittoresque, mais bien pour y deviner les connexions et les clivages de cerveaux sous-jacents, avec leurs métamorphoses.
On devient géomètre quand, dans une forme, on saisit ses transformations. Ainsi, sa première copie, celle de Van Eyck, fut un hommage à Cézanne, et sa tête d'Arnolfini titrée : Montagne Sainte Victoire. |